Chaque année Vienne accueille pendant un mois l’un des plus grands festivals de danse contemporaine : l ‘ ImPuls Tanz.
C’était la 30ème cette année.
100 spectacles et pas moins de 30 compagnies ont investi le Burgtheater, le Volkstheater, et le MQ, belle opportunité pour tous les passionnés de découvrir de prestigieux lieux Viennois.
Je ne suis que néophyte mais cet événement m’a permis de découvrir au Volkstheater un spectacle époustouflant de Marie Chouinard : ” Gymnopédies & Henri Michaux: Mouvements “.
La danse à Vienne ne s’est pas arrêtée à la Valse…
Vienne et l’Autriche ont battu des records de température la semaine dernière, plus de 40°C.
Vite des lieux de fraicheur, Vienne n’en manque pas !
L’un des endroits de détente les plus prisés des Viennois est une île de l’ Alte Donau (Vieux Danube), Gänsehäufl.
A six stations de métro de Stephansplatz, cette île propose ses immenses pelouses, son rivage, et ses infrastructures.
L’eau est partout.
D’abord les plages de l’Alte Donau, dont une pour les naturistes, permet de goûter à la baignade dans ce légendaire fleuve. On peut aussi faire du bateau ou du pédalo. Si la compagnie des poissons nous rebute, on n’a que l’embarras du choix avec les nombreuses piscines conçues pour tous : piscine à vagues, piscine pour enfants avec toboggan…et château ! Sans oublier la piscine pour les nageurs.
La quantité et la taille des arbres de Gänsehäufl permettent, quelque soit l’affluence, de trouver ombrage pour s’assoupir ou bouquiner.
Mais si l’on veut bouger, pas de problème, on choisit entre le jeu d’échec, le minigolf, le tennis de table, le beach volley, le foot, le street basket, le tennis, et pourquoi pas…la “Hochseilklettergarten“, sorte de jardin d’escalade très prisé ici.
Quand on sait qu’à mi-chemin du centre ville se trouve une autre île, la Donau Insel, avec ses 40 km de plage…
A “Mariahilf“, tout proche du MQ, le MuseumsQuartier qui rassemble une grande partie des musées Viennois, on trouve le Café Phil.
Au Phil, on est comme chez soi, on s’y sent bien, on ne voit pas le temps passer.
Il est parfois difficile de trouver une place, mais quand on l’a, on ne bouge plus.
Ce n’est pas vraiment un café, ni une librairie, pas tout à fait une brocante, mais un peu de tout ça quand même.
Un living-café ?
Plongé dans un vieux sofa fatigué, on se retrouve entouré de plein de bouquins tout en sirotant son Schwarzer, ou en mangeant une salade, un gâteau avec un soda, le tout en appréciant une musique pop bien choisie (Shazam n’arrête pas au Phil !).
Le décor est bourré de charme, le mobilier rétro joue de son côté dépareillé et décalé pour nous conquérir complètement dans cette atmosphère cosy.
C’est un lieu fourre-tout, bancal, curieux, qui incite à la découverte (comment ne pas feuilleter ces livres), à l’étude (le wi-fi est gratuit), ou tout simplement laisser le temps s’écouler.
Et si ça nous plaît, on peut acheter des livres, des vinyles, des CDs, des sofas, et des lampes !
Retour à Vienne, la chaleur est toujours là…
C’est le moment de déambuler dans le Naschmarkt.
Tracé sur 1,5 km le long de la rivière Vienne (et oui, il n’y a pas que le Danube) il est un des grands plaisirs viennois.
C’est le premier lieu que j’ai découvert à Vienne.
Je recommande l’apprentissage de cette ville par un bon bain de foule au Naschmarkt. C’est plein de vie, de couleurs, d’odeurs, de musiques, de langues et parlers d’ailleurs. Quelle grande mixité ! On ne se lasse jamais de ce flot bigarré, bruyant, d’un exotisme surprenant. À chaque fois tous ces stands, on en compte 120, débordent de fruits, légumes, viandes, poissons, pains et fromages, ainsi que des myriades de mezzés de Grèce et de Turquie.
C’est ici que j’ai remarqué la particularité de la langue autrichienne.
Les “Tomaten” se nomment les “Paradeiser“, les “Auberginen” deviennent les “Melanzani“, les “Pampelmusen” les “Grapefruits“,
et les “Mohren” allemandes tout simplement les “Karotten“.
Et toute cette effervescence monte crescendo les samedis avec le marché aux puces, le plus important de la ville.
Tout en déambulant, si je lève les yeux, les façades de la Linke Wienzeile me rappellent que je suis à Vienne.
Au n° 38/40 se trouvent les immeubles Jugendstil d’Otto Wagner, notamment la “Majolikahaus” (Maison des Majoliques) .
L’offre en restaurants est riche et très variée, on mange Viennois, Italien, Vietnamien, Oriental et Indien.
Le Neni propose sa cuisine israélo-orientale, c’est un lieu de choix dans le Naschmarkt.
Avec la chaleur et la cohue, j’ai besoin de faire une pause au calme, le Café Cortez est le bon endroit. C’est petit, et on s’y sent bien tout de suite.
L’accueil est chaleureux, le service attentionné, avec des produits “Hausgemacht” (produits maison) et bio tout à fait délicieux.
Un menu du jour avec entrée/plat/café pour moins de 9 €.
Le groupe rock franco-autrichien “Plexus Solaire” en a fait un de ses coins favoris, ils en parlent vraiment très bien, voir leur vidéo au bas de mon post.
Sur le Naschmarkt
Sur le Naschmarkt
Sur le Naschmarkt
Sur le Naschmarkt
Le Kraut n’est pas oublié
Sur le Naschmarkt
Au Neni, sur le Naschmarkt
Le Cortez, sur la Linke Wienzeile
Boutique sur la Linke Wienzeile
Immeubles Jugendstil (Otto Wagner) sur la Linke Wienzeile
“Majolikahaus” (Otto Wagner) sur la Linke Wienzeile
Avant de partir je n’ai pu refaire mon passeport,
les délais à Paris étant vraiment trop longs.
Il ne me restait donc plus que le Consulat de France à Vienne.
Le tout est réglé ce matin en 14 mn (avec la prise de photo) !
C’est vrai qu’il y a moins de Français à Vienne qu’en France…
Mais cette visite a été l’occasion de découvrir un nouveau café,
juste en face dans la Wipplinger Strasse : le Naber Kaffee.
Quelle surprise dans l’aménagement de ce petit café très discret,
avec ses tuyaux au plafond qui courent sans gêne
(en fait, décor de pas mal d’établissements Viennois).
Quelques clichés de mon iPhone pour témoigner, et promis,
je vous parlerai bientôt de mes belles rencontres avec ces Cafés Viennois.